Late Bloomer… Quésaco ?
Vous avez trouvé l’emploi de vos rêves tardivement ?
Est-ce qu’il y a un âge pour réussir sa vie ?
À l’heure où on met en avant les réussites précoces, certains ont besoin de plus de temps pour se révéler et réussir.
On les appelle les “Late Bloomers”
Qu’est-ce qu’une Late Bloomer ?
Une Late bloomer est une personne qui s’épanouit tardivement.
Cette expression est opposée aux personnes précoces qui réussissent tout très tôt.
Alors que le Late Bloomer, lui, avance à son rythme, sans se précipiter. Il est hors des sentiers battus. Il n’a pas toujours envie de se fondre dans le système traditionnel.
Par conséquent, les Late Bloomers ne font pas toujours ce que l’on attend d’eux, au moment où l’on s’y attend le plus.
De ce fait, ils rencontrent le succès dans la deuxième partie de leur vie.
Cependant, en France, il semble plus difficile d’emprunter un chemin différent.
Pourquoi est-on une Late Bloomer ?
Il existe différentes raisons pour lesquelles on est un Late Bloomer :
- On peut être accaparé par sa vie familiale. Dans ce cas, on fait passer la vie familiale avant la vie professionnelle.
- La réalisation des rêves de quelqu’un d’autre, consciemment ou pas. On peut être amené à réaliser le rêve du conjoint ou simplement le fait de travailler pour son patron qui a toujours rêvé de bâtir son entreprise.
- on est prisonnier de son arbre généalogique. Dans ce cas, il faut s’occuper d’un parent proche ou de l’entreprise familiale.
- On est bloqués dans des relations figées.
- Il peut s’agir d’artistes découverts tardivement
- Cela peut être suite à la découverte tardive d’une passion ou d’une envie
- La situation professionnelle exige parfois une vingtaine d’années avant de pouvoir être reconnu. C’est le cas pour les architectes, par exemple.
- La personne se révèle à elle-même et aux autres lors de circonstances exceptionnelles.
Il y a mille et une raisons d’être un Late Bloomer.
Néanmoins, il s’agit souvent d’une concordance de facteurs avec un élément déclencheur, un jour qui fait que le sens de l’existence se révèle à nous.
Le jour où l’on découvre une façon valable d’exister.
Être une Late bloomer : les avantages
Chaque individu évolue à sa vitesse et développe ses envies à des âges différents pour des raisons différentes. On trouve de nombreux avantages à “éclore” tardivement.
Les Late Bloomers ont dû faire preuve de patience et de ténacité pour atteindre leur but, souvent après de nombreuses déceptions et échecs.
Par conséquent, les Late Bloomers ont souvent un regard mature sur leur réussite.
Alors, ils la savourent et l’apprécient à sa juste valeur.
Après de nombreuses années de travail, les Late Bloomers ont pris le temps de consolider leur projet pour qu’il puisse durer dans le temps.
De ce fait, ceux sont des battants qui peuvent affronter les difficultés de manière pragmatique.
Quelques exemples connus de Late bloomers
- Paul Cézanne qui a été reconnu dans ses vieux jours en peignant la montagne Sainte Victoire
- Montaigne et la rédaction de ses Essais à 40 ans (âge avancé à l’époque)
- Plus récemment, J.K. Rowling qui a connu un succès tardif avec “Harry Potter”. Ses premiers manuscrits ont d’abord été refusés par tous les éditeurs
- Samuel L. Jackson qui devient célèbre à plus de quarante ans
- l’actrice anglaise Judi Dench qui explose dans James Bond à 60 ans et se fait tatouer à 81 ans.
Avec ces quelques exemples, on se rend compte qu’il n’est jamais trop tard pour réussir et se lancer dans sa passion.
Par conséquent, il n’y a pas d’heure pour le succès. Il suffit juste de persévérance et de détermination et ne jamais abandonner.
Les Late Bloomers sont connectés à l’essentiel et ne se préoccupent guère des valeurs imposées par notre société qui poussent à tout faire vite et bien.
En plus, ils réalisent ce que peu de gens osent : être eux-mêmes !
C’est une éclosion tardive mais néanmoins essentielle.
Regardez autour de vous. Connaissez-vous des Late Bloomers autour de vous ?
N’hésitez-pas à partager cet article autour de vous 😉
A très vite.
Magali
